Pierre opale de feu

Contrairement à d’autres pierres précieuses, l’opale ne peut pas être considérée comme un cristal car elle ne possède pas de nuances précises, ce qui la distingue des autres gemmes. Sa composition chimique particulière lui confère une dimension très appréciée par les humains, qui la considèrent comme un choix de premier ordre. Avec une forte teneur en H20, elle contient environ 20 à 21% de cette substance, qui joue un rôle important dans l’aspect final de la pierre. Lorsqu’elle est soumise à une forte chaleur, la pierre subit un processus de blanchiment naturel, qui crée une variété de nuances et un jeu de lumière très agréable. Les opales hydrophanes sont des pierres sans iridescence, une fois que le processus de déshydratation a été effectué.

Cependant, contrairement à d’autres opales, elles ne sont pas considérées comme nobles. L’opale mexicaine, d’une moyenne de 22 carats et caractérisée par sa couleur feu, est extraite d’une mine de la région de Magdalena. Elle se forme dans les cavités des roches, comblant les différents trous de la roche soumise à de fortes pressions. Selon sa structure minéralogique et sa composition chimique, qui peut varier d’une pierre à l’autre, cela entraîne une variété de lumière très importante, parfois symbole de purification. C’est ce qui fait la grande richesse de cette pierre, avec sa diversité et son apparence très différente. Elle est particulièrement prisée dans le monde de la joaillerie pour ses éclats et sa forme attrayante. L’opale de feu prend toute sa noblesse avec sa couleur si particulière, lorsqu’elle est extraite du Mexique.

La couleur et la forme de l’opale sont déterminées par un réseau naturel de sphères de silice, qui assure une diffraction de la lumière en fonction de leur composition interne. Ces sphères de silice jouent un rôle primordial dans la création des petits éclats lumineux discrets ou d’une variété de lumière plus agréable. Bien que certaines exceptions existent, l’opale se forme généralement dans un environnement sédimentaire à proximité d’une activité volcanique. C’est le cas de la région du Mexique et de l’Australie, où elle résulte d’une altération secondaire à partir de la dissolution d’éléments chimiques qui se sont concentrés à l’intérieur.

Pour la formation de l’opale de feu, il est nécessaire de respecter certains critères tels que la présence de porosités, une altération continue de la roche par l’eau, une couche imperméable pour retenir l’eau dans la roche et un assèchement progressif composé d’un mélange de silice et d’eau. Une fois ces conditions remplies, la chaleur est primordiale dans le processus de formation, soit par un refroidissement à 170°C grâce à l’activité volcanique, soit par un refroidissement autour de 45°C près des mouvements tectoniques des plaques, qui assure la formation des opales australiennes.

L’extraction de l’opale noble se fait de la même manière que celle de l’opale commune. Il faut d’abord la libérer de la gangue de la roche, soit en utilisant des outils sophistiqués qui risquent d’endommager la pierre, soit en la retirant manuellement. Dans certains cas, on utilise de la dynamite pour concasser la roche, puis on recherche manuellement les différents éclats lumineux. Cette méthode est fonctionnelle, mais nécessite un travail minutieux pour trouver la bonne opale de feu. À l’heure actuelle, le Mexique est le deuxième plus grand producteur de pierres opales de feu, juste derrière l’Australie, qui utilise des techniques plus modernes.

Des recherches archéologiques ont permis de découvrir des écrits dans des livres ou des tomes, qui ont permis de mieux comprendre les techniques employées dans les civilisations antiques pour extraire la pierre.