Pierre pallasite

Un géocroiseur ayant un diamètre supérieur à 2 km pourrait provoquer un changement climatique et une crise biologique sans précédent sur Terre s’il entrait en collision avec elle. Cependant, la Royal Astronomical Society a constamment adapté les limites en fonction des avancées technologiques et scientifiques, notamment grâce à la puissance des télescopes du réseau de surveillance optique américain, qui permettent aujourd’hui d’observer des astres de moins de 10 m. Ainsi, les limites inférieures et supérieures de la taille des astres sont régulièrement révisées.

Les chasseurs de roches météoritiques ont avancé une nouvelle définition de la météorite grâce à la découverte d’éclats venant de Mars et de la Lune et à la puissance des instruments d’observation. Selon cette nouvelle définition, une météorite est un élément venant d’un corps céleste qui a échappé à l’attraction gravitationnelle de son corps-parent et a croisé un corps naturel ou artificiel plus grand que lui. Elle a ensuite atteint la surface de ce corps céleste sans se volatiliser entièrement, bien qu’elle ait subi quelques altérations lors de la traversée atmosphérique. Elle conserve donc sa structure initiale et ses minéraux, à moins qu’elle ne s’agrège à une roche de masse supérieure.

Un météoroïde, quant à lui, se déplace dans l’espace interplanétaire et mesure entre 10 µm et 1 m en tant que corps ou fragment de corps céleste. Entre 100 µm et 2 mm, il est appelé micrométéorite ou micrométéoroïde. Les noms de ces roches venant de l’espace dépendent de l’endroit où elles ont été trouvées, et si plusieurs ont été retrouvées au même endroit, elles seront distinguées par une lettre ou un nombre. Par exemple, la Black Beauty est une roche météoritique martienne qui porte le nom officiel de NWA 7034.